"Il s'agira notamment de maintenir une dynamique de coopération internationale renforcée sur les grands enjeux de l'agenda international, en particulier la lutte contre le terrorisme et la lutte contre le changement climatique", selon le ministère français des Affaires étrangères.
A l'initiative de la présidence argentine du G20 et des Etats-Unis, une prise de position sur le Venezuela devrait être exprimée, au lendemain du scrutin présidentiel controversé, boycotté par l'opposition, qui devrait permettre au président Nicolas Maduro de se maintenir au pouvoir.
A l'issue de la réunion lundi, une déclaration signée par les 20 pays membres devait être publiée et les ministres des Affaires étrangères d'Argentine Jorge Faurie, d'Allemagne (hôte du précédent G20) Heiko Maas et du Japon (hôte du prochain G20) Taro Kono donneront une conférence de presse.
Sont également attendus les chefs de la diplomatie britannique Boris Johnson et chinoise Wang Yi. Les Etats-Unis dépêchent le sous-secrétaire d'Etat John Sullivan, la Russie un vice-ministre et la France le directeur général du Quai d'Orsay, Laurent Bili.
En l'absence de la haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, c'est la ministre bulgare des Affaires étrangères Ekaterina Zajárieva qui représentera l’UE, son pays assurant la présidence de l'Union.
>> Lire aussi : Corée du Nord : avant le G20, Pékin sur la corde raide face à Trump
La Syrie, l'Iran et le conflit israélo-palestinien seront également au menu. Mais les pays du G20 ne sont pas en mesure de dégager un consensus sur ces sujets épineux.
C'est seulement la deuxième édition du G20 des ministres des Affaires étrangères, une création de la présidence allemande lors du G20 de Hambourg en 2017.
Le sommet du G20 aura lieu les 30 novembre et 1er décembre à Buenos Aires. Ce sera la première fois qu'il se déroulera en Amérique du Sud.
"Nous voulons que cette rencontre permette une discussion ouverte et franche. Que s'ouvre un dialogue constructif sur la meilleure manière de faire face, collectivement et dans la coopération, les défis du XXIe siècle", a déclaré le ministre argentin des Affaires étrangères, Jorge Faurie.
Avec AFP