L'objet, symbole de l'autorité de la chambre haute, a été volé par des "voyous" qui ont débarqué devant les sénateurs médusés, et se sont emparé de l'objet, donnant lieu à de violents heurts avec des forces de sécurité présentes à l'intérieur.
Le Sénat, évoquant un "acte de trahison", avait donné 24 heures à la police pour récupérer la masse. Sans ce bâton métallique d'un mètre de long tenu par le président du Sénat à son arrivée et à son départ de la chambre, l'assemblée ne peut pas être réunie.
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La chasse à l'homme lancée aussitôt a "forcé les mécréants à abandonner la masse sous un pont à l'entrée de la ville, où un passant patriote l'a vu et a alerté la police", a déclaré dans un communiqué Aremu Adeniran, porte-parole adjoint de la police, précisant qu'une enquête "discrète" est en cours.
Les soupçons se sont portés dans un premier temps sur un sénateur proche du président Muhammadu Buhari, récemment suspendu pour s'être opposé aux échances électorales décidées par la majorité de ses pairs - organiser les législatives avant la présidentielle de 2019.
Ovie Omo-Agege, sénateur de l'Etat du Delta (sud), riche en pétrole, a donc été arrêté mercredi pour être interrogé, puis libéré après avoir nié son implication.
Ce n'est pas la première fois que la masse disparaît, son vol étant une manière d'exprimer son mécontentement sur le fonctionnement du Parlement.
En 2000, le président du Sénat, Chuba Okadigbo, s'était lui-même emparé du bâton qu'il avait emmené chez lui après une dispute avec son adjoint. Il avait refusé de la rendre et on avait dû fabriquer une nouvelle masse pour permettre à l'assemblée de fonctionner.
Avec AFP