La mission d'observation électorale de l'ONU admet que le scrutin présidentiel au Burundi s'est globalement déroulé dans le calme mais elle souligne qu’il n'était pas "libre, crédible et inclusif".
Les observateurs onususiens rappellent que les élections, en générale, avaient été marquées par des violences et des entraves aux libertés d'expression et de la presse.
Le président Pierre Nkurunziza a remporté l’élection présidentielle de mardi 21 juillet dernier par 69,41 %, selon la Commission nationale électorale indépendante.
L’opposition qui a, dans sa majorité, boycotté les élections, accusent M. Nkurunziza de violer la Constitution en briguant un troisième mandant.
L’annonce de la candidature de M. Nkurunziza avait provoqué des violences qui ont fait au moins 80 moins morts et poussé des certains des Burundais à fuir leur pays, selon l’AFP.