"Les critiques virulentes dont le film +Mignonnes+ est la cible prêtent à la réalisatrice une intention qui est en contradiction totale avec le propos de son œuvre. Elles se fondent sur une série d’images réductrice et décontextualisée du film", a regretté la ministre dans un communiqué commun avec sa consœur déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Élisabeth Moreno.
"Ce film doit pouvoir continuer à être présenté à tous les publics et à nourrir un débat apaisé fondé sur des lectures éclairées de l’œuvre", ont-elles ajouté.
Sorti en France cet été, "Mignonnes" est la cible de la droite américaine depuis sa mise en ligne le 9 septembre aux États-Unis par Netflix. Une campagne accuse ce film d'hyper sexualiser des enfants, jusqu'à taxer de laxisme sur la question de la pédophilie les milieux culturels, voire les adversaires démocrates.
Le film évoque l'histoire d'Amy, Parisienne de 11 ans qui intègre un groupe de danse formé par trois autres filles de son quartier. Elles imitent les chorégraphies suggestives des stars de la pop actuelle qui les font rêver.
La réalisatrice, a totalement rejeté ces critiques, adjurant ceux qui la ciblaient de regarder le film pour comprendre qu'il menait "le même combat" contre l’hyper sexualisation des jeunes filles et l'influence malsaine des réseaux sociaux.
"Susciter le débat", a-t-elle expliqué, "est nécessaire pour essayer de trouver des solutions, moi en tant qu'artiste en faisant ce film, les politiciens, le système éducatif, les parents, tout le monde, parce que c'est un vrai problème".