Des shows aériens et spectacles musicaux étaient notamment organisés pour ces festivités, organisées sur la plage Aïn Diab dans la métropole économique du Maroc.
Fondée il y a tout juste 60 ans par l'Etat marocain suite à la fusion d'Air Atlas et Air Maroc, la RAM compte à ce jour quelque 3.220 salariés, ainsi qu'une flotte de 58 appareils qui desservent un total de 80 villes à travers cinq continents.
Si la compagnie nord-africaine a traversé une période difficile en 2011 --qui l'avait poussée à mettre en place la même année un plan social pour redresser une "situation critique"--, elle est revenue à l'équilibre dès 2012, avant de se lancer dans un vaste développement sur le continent.
Ses destinations africaines sont ainsi passées de 7 en 2004 à 33 aujourd'hui, principalement en Afrique de l'Ouest.
"La RAM a transporté 6,7 millions de passagers en 2016, dont 1,7 million sur les lignes Afrique (...) où "il y a une croissance à deux chiffres, de l'ordre de 14-15%", s'est félicité lors de ce 60e anniversaire la directrice marketing de la RAM, Saïda Najioullah.
"C'est un vecteur de croissance qui accompagne la politique de l'Etat marocain, qui renforce actuellement son ancrage sur le continent", a-t-elle souligné.
Le Maroc s'est en effet lancé, au cours des cinq dernières années, dans une offensive diplomatique sur le continent africain et la compagnie aérienne, détenue à 97 % par l'État, est en première ligne de cette nouvelle diplomatie commerciale, à l'instar d'autres fleurons de l'économie marocaine.
Cette offensive a notamment été marquée par plusieurs tournées du roi Mohammed VI ces dernières années avec à la clef la signature de dizaines d'accords bilatéraux.
Cette stratégie a abouti au retour du royaume en janvier 2017 au sein de l'Union africaine, organisation qu'il avait quittée en 1984 pour protester contre l'adhésion de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Déjà très présent en Afrique de l'Ouest francophone, Rabat tente actuellement un rapprochement avec des pays anglophones d'Afrique de l'Est.
"Tout en renforçant la fréquence des lignes existantes, (...) nous étudions la possibilité d'ouvrir de nouvelles destinations, notamment en Afrique de l'Est", a signalé Mme Najioullah.
Avec aFP