Le gouvernement congolais a autorisé des tests de vaccin contre le virus d'Ebola en République démocratique du Congo où une épidémie s'est déclarée dans une région du nord-est, indique la source que cite l'AFP.
"Nous attendons des partenaires un plan opérationnel qui déterminera ce qu'il faut faire concrètement, dans quelles aires géographiques on pourrait vacciner", a-t-il ajouté sous couvert d'anonymat, indiquant qu'"une décision définitive sur la mise en oeuvre sortira dans les 24 heures, après concertations".
Alors qu'il n'existe aucun vaccin homologué, l'OMS a annoncé le 18 mai, sept jours après la déclaration de l'épidémie de virus Ebola par les autorités, qu'il existait un vaccin prometteur dont les stocks pourraient être acheminés en quelques jours en RDC.
Le 19 mai, des chercheurs ont annoncé la découverte aux États-Unis d'un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus Ebola.
Les autorités congolaises ont affirmé le 12 mai que le pays faisait face à sa huitième épidémie d'Ebola depuis la découverte de ce virus sur son sol en 1976. La maladie a été détectée dans une zone isolée du Bas-Uélé, à environ 1.300 km au nord-est de Kinshasa. Jusqu'à présent, deux cas ont été confirmés en laboratoire. 18 autres sont suspects, selon l'OMS.
La fièvre hémorragique provoquée par ce virus est hautement contagieuse et la durée d'incubation du virus Ebola est de 21 jours.
Au total, trois personnes sont mortes. Il s'agit de la première flambée d'Ebola depuis la terrible épidémie qui avait frappé l'Afrique de l'Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11.300 morts sur quelque 29.000 cas recensés, à plus de 99% en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
Avec AFP