"Le Congo s'assume en ce qui concerne l'organisation matérielle et logistique de cette élection. Le Congo a mis des moyens de côté pour ce faire", a déclaré le directeur de cabinet de M. Kabila, Néhémie Mwilanya Wilonja, lors d'une conférence de presse.
Des élections présidentielle, législatives et provinciales sont prévues le 23 décembre 2018 en RDC.
La question de la présence éventuelle d'observateurs internationaux n'a pas encore été soulevée par les autorités congolaises.
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"Le processus électoral relève de la souveraineté congolaise", a ajouté le ministre de l'Intérieur Henri Mova lors de ce point-presse de la coalition au pouvoir Front commun pour le Congo (FCC).
"Nous n'utiliserons ni ne solliciterons l'assistance de la Mission des Nations unies au Congo" (Monusco), avait indiqué mardi à des journalistes un haut responsable de la commission électorale.
L'enjeu logistique pour la commission électorale consiste à déployer ses "machines à voter" aux quatre coins du plus grand pays d'Afrique subsaharienne (2,3 million de km2).
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Le pays dispose de "27.877 km de réseaux routiers praticables dont 24.480 en terre et 3.400 revêtus", avait indiqué le président congolais Joseph Kabila.
La RDC attend 100.000 machines à voter pour quelque 40 millions d'électeurs enregistrés, selon le président de la commission électorale Corneille Nangaa.
"Au total nous utiliserons sept hélicoptères et deux avions", a précisé la commission électorale. "Cette flotte est mise à disposition par l'armée".
La RDC s'est aussi engagée à financer intégralement le coût des élections.
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Le président Kabila, qui ne peut pas se représenter, a désigné un candidat, l'ex-ministre de l'Intérieur et secrétaire permanent du parti présidentiel Emmanuel Ramazani Shadary.
De nombreuses polémiques subsistent avant même la publication de la liste définitive des candidats prévue le 19 septembre: contestation par l'opposition de la machine à voter, du fichier électoral et le sort de l'opposant en exil Moïse Katumbi.
Avec AFP