Les plaidoiries de ces Etats voisins se dérouleront du 19 au 23 septembre prochain lors d'audiences publiques, a annoncé jeudi le plus haut organe judiciaire des Nations unies dans un communiqué.
La Somalie et le Kenya se disputent de vastes secteurs maritimes de plus de 100.000 kilomètres carrés au sein desquels Nairobi a accordé des permis d'exploitations pétrolières, qui sont contestés par Mogadiscio.
Selon Nairobi, la requête de la Somalie, soumise en août 2014 après l'échec de négociations diplomatiques, n'est pas recevable et la CIJ n'est pas compétente.
Mogadiscio demande de son côté à la CIJ de déterminer la frontière au delà des 200 milles marins, soit au-delà de la zone économique exclusive des deux pays.
Une telle zone est un espace maritime sur lequel un État côtier dispose de droits souverains pour l'exploitation de ses ressources.
Selon la Somalie, située au nord-est du Kenya, la frontière maritime devrait s'étirer en direction du sud-est, selon une ligne médiane entre les deux pays.
A l'opposé, Nairobi revendique pour délimitation une ligne droite partant de la frontière terrestre entre les deux pays vers l'est.
Ce litige entre ces deux pays existe depuis plusieurs années et éloigne les investisseurs à cause du manque de clarté sur la propriété des réserves de pétrole et gaz.
Alors qu'elle tente de sortir du chaos et de la guerre civile dans lesquels elle a sombré en 1991, la Somalie veut désormais récupérer cette zone.
Avec AFP