L'entreprise française, principale compagnie aérienne entre l'Europe et l'Afrique, avait suspendu le 7 août ses vols à destination de Bamako (7 vols par semaine), Ouagadougou (5 vols par semaine) et Niamey (4 vols par semaine) après la fermeture de l'espace aérien du Niger, théâtre d'un coup d'Etat le 26 juillet.
Air France a déjà prolongé cette suspension à deux reprises "à la suite du coup d'Etat au Niger et en raison de la situation géopolitique dans la région du Sahel".
En rétorsion, les autorités du Mali, dont les dirigeants militaires sont solidaires des putschistes nigériens, ont annulé l'autorisation d'Air France d'exercer entre Paris et Bamako, évoquant un "manquement notoire" aux termes de son autorisation d'exploitation.
Cette annulation est valable pour toute la saison d'été, qui s'étend jusqu'en octobre, et l'Agence nationale de l'aviation civile malienne a menacé Air France de céder ses créneaux "à une autre compagnie qui le solliciterait".
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