"La victoire de la dictature sur la liberté ne s'appelle pas révolution. La succession présidentielle à laquelle nous avons assisté à Cuba est une tentative de maintien d'un régime autocratique dynastique et familial. Cela s'appelle une dictature", a estimé Luis Almagro dans un communiqué paru sous le titre: "Cuba, une transition illégitime".
L'élection de M. Diaz-Canel par l'Assemblée nationale "s'est déroulée sans la libre expression du peuple cubain", ajoute le communiqué.
Son arrivée au pouvoir "signifie des décennies de manque de démocratie et de violations des droits de l'homme et des libertés fondamentales", écrit le secrétaire général de l'OEA.
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"En 2018, un régime qui emprisonne et fait taire des opposants et des dissidents (...) ne peut être assimilé à un système dont la pratique politique est acceptable", fait valoir le secrétaire général de l'OEA pour qui "les actions du régime (cubain, ndlr) ont été extrêmement négatives pour la stabilité et la sécurité régionales".
Luis Almagro avait été invité à Cuba en 2017 par une organisation dissidente cubaine qui voulait lui accorder un prix, mais le pouvoir lui avait interdit l'entrée.
Avec AFP