Selon l’agence Reuters, les rebelles touaregs du nord du Mali ont rejeté l'accord de paix préliminaire proposé le 1er mars 2015 à Alger. Après consultation de leur base, ils auraient estimé que ce texte ne s'attaque pas aux racines du conflit, et ils proposent de poursuivre les pourparlers.
Dans un communiqué diffusé dimanche soir, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) dit espérer pouvoir, à terme « trouver un document acceptable et réaliste » avec le gouvernement de Bamako.
Le 1er mars, sous la médiation des Nations Unies (ONU), le gouvernement malien a signé dans la capitale algérienne un accord préliminaire censé mettre fin aux insurrections dans le nord du Mali, mais les rebelles avaient réclamé davantage de temps pour procéder à des consultations.
Deux ans après l'intervention française au Mali, l'instabilité persiste dans la région. A noter que la France, toujours selon Reuters, aurait appelé l'Azawad à parapher l'accord de paix du 1er mars, en l'état, au motif que les négociations d'Alger sont achevées et que l’ accord de paix offre « un cadre global et équilibré pour la paix au Mali ».