L'objectif est "d'atteindre la parité" pour la première fois dans l'histoire de l'athlétisme olympique, mais sans dépasser le quota global d'athlètes, a-t-il précisé, alors que subsisteront les épreuves hommes et femmes du 20 kilomètres marche.
Le 50 km marche est à la fois la plus longue épreuve d'athlétisme aux JO et l'une des seules disputées hors stade, avec le marathon. Elle récompense à ce titre les athlètes les plus endurants, dans des conditions estivales souvent éprouvantes.
Son histoire olympique a été marquée par une succession de défaillances et notamment par le calvaire du Français Yohann Diniz aux JO-2016 de Rio, victime d'un violent malaise et tombé à trois reprises. Il avait pris sa revanche en devenant champion du monde un an plus tard à Londres.
La suppression de cette course marque la volonté du CIO de réduire le nombre de participants aux Jeux, qui va passer de 11.092 à Tokyo à 10.500 à Paris, tout en atteignant la parité.
Comme la création d'un 50 km marche femmes aurait "augmenté le nombre global d'athlètes engagés", le CIO a préféré une épreuve mixte qui doit encore être définie par la Fédération internationale d'athlétisme, a précisé Kit McConnell.