"Ils passent des heures sur leurs smartphones", a déploré Shahjahan Mahmood, chef du régulateur des télécoms bangladais.
"Cela entrave leur vie sociale et académique", a déclaré le responsable à l'AFP en qualifiant les réseaux sociaux d'"opium numérique".
Comme ailleurs dans le monde, les réseaux sociaux sont très populaires auprès des adolescents au Bangladesh bien que la moitié des 160 millions d'habitants du pays n'aient pas accès à internet. Facebook fournit gratuitement l'accès à des versions limitées de ses plateformes, ce qui permet même aux plus pauvres de profiter du réseau social.
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Le régulateur envisage notamment d'augmenter les prix d'accès aux applications pour en réduire l'utilisation. L'accès aux sites commerciaux et aux moteurs de recherche ne sera en revanche pas limité, a assuré M. Mahmood.
"Cela paraît restrictif, mais à long terme ce sera utile pour le pays et surtout pour sa jeunesse", a-t-il estimé.
La plupart des Bangladais surfent sur internet depuis leurs smartphones. En février le pays a basculé de 3G à 4G.
En 2015, le Bangladesh avait coupé l'accès aux réseaux sociaux pendant trois semaines au moment des manifestations antigouvernementales.
Avec AFP