Faire du Basketball une locomotive du développement des pays africains, telle est la volonté exprimée par Amadou Gallo Fall, président de la Basketball Africa League.
Pour lui, c’est l’une des principales ambitions de la NBA en Afrique. "Nous restons déterminés à utiliser la Basketball Africa League comme une locomotive de développement économique qui va servir et continuer à inspirer et responsabiliser connecter cette jeunesse africaine et les communautés dans tous les coins du continent", affirme-t-il.
Pour le président de la BAL, cela permettra d'amorcer un "investissement dans les infrastructures et l'exemple du Sénégal et du Rwanda de l'Égypte aussi sont très très en vue. C'est l'une des raisons fondamentales pour lesquelles nous organisons notre deuxième saison de ses différents pays", explique-t-il.
Au-delà du boost économique, l’aspect sportif reste au cœur du modèle de développement de la BAL. Et pour Parfait Adjivon, entraîneur du Dakar Université Club (DUC), la compétition va permettre de booster le niveau des championnats locaux.
Le technicien sénégalais pense que cette deuxième saison de la BAL aura un niveau très relevé car les équipes sont allées "recruter dans la sous-région: des joueurs camerounais, nous-même on a recruté un joueur ivoirien, un Somalien et un joueur franco-gabonais. Donc c'est un championnat très relevé qui va l'être d'année en année vu que l'équipe qui sera championne locale va se qualifier", dit-il.
Pour les joueurs, le principal enjeu est de faire un excellent tournoi sur le plan collectif mais aussi sur le plan individuel car comme l’indique Abel Abdourahmane Diop, Capitaine du DUC, la BAL est une vitrine pour montrer leurs talents.
"Le premier objectif c'est que l'équipe puisse se qualifier et être parmi les 4 premiers. En tant que joueur, essayer aussi de nous trouver de bons clubs qui pourront venir nous squatter et nous donner la chance de titiller les championnats les plus relevés du monde", confie-t-il.
Les dirigeants de la NBA et de la Basketball Africa League estiment que si les pays africains s’inspirent de la politique sportive de nations comme le Sénégal, l’Egypte et le Rwanda, la Ligue pourra atteindre ces objectifs de développement et d’expansion à travers le continent.