"L'éventail des conséquences du Brexit est large et potentiellement inconnu", écrit M. Dimon dont le siège européen de l'établissement est basé à Londres, au coeur de la City, première place financière européenne.
"Dans le meilleur scénario, la Grande-Bretagne peut renégocier très rapidement des centaines d'accords commerciaux avec les autres pays à travers le monde dont l'Union européenne", argue le banquier dans sa lettre annuelle aux actionnaires.
"Mais même dans cette hypothèse très optimiste, ceci résulterait sur plusieurs années d'incertitudes qui affecteraient aussi bien les économies britannique et européenne", met-il en garde.
Dans une hypothèse moins favorable, le Royaume-Uni pourrait subir, selon Jamie Dimon, des représailles économiques de la part de ses anciens partenaires européens.
La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne pourrait coûter 100 milliards de livres à l'économie britannique et détruire près d'un million d'emplois, selon une étude récente commandée par la CBI, principale organisation patronale du pays.
Un référendum sur la question du maintien ou de la sortie du bloc européen se tient au Royaume-Uni le 23 juin.
Avec AFP