"Cette remise de peine concerne 1.207 personnes qui feront l’objet d’un accompagnement pour leur réinsertion sociale", a déclaré le ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou, lors d’un point de presse.
"Les bénéficiaires ont été choisis au regard de leur âge avancé, leur état de santé et de l’accomplissement de la moitié de leur peine", a-t-il précisé soulignant qu'aucun condamné pour "acte de grand banditisme, d’excision ou de terrorisme" n'avait été libéré.
Le Burkina Faso qui comptait 7.621 détenus dans ses différentes maisons d’arrêt, avait déjà suspendu les visites aux détenus.
Depuis la détection des deux premiers cas, le 9 mars, le pays enregistre 288 cas confirmés et 16 décès. Une cinquantaine de personnes ont été déclarées guéries.
Les autorités ont imposé un couvre-feu sur l’ensemble du pays tandis qu’une douzaine de villes enregistrant au moins un cas ont été mises en quarantaine.
Un état d’urgence sanitaire a été décrété, les rassemblements de plus de cinquante personnes interdits, les frontières fermées, tout comme les marchés, les écoles et les lieux de culte.