Le Canada n'avait plus appliqué de sanctions contre la Syrie et son président Bachar al-Assad depuis 2014 et qui avaient été décidées à l'époque par l'ancien gouvernement conservateur.
Le président Bachar al-Assad, sa famille, son gouvernement et toute la hiérarchie militaire font depuis lors l'objet de sanctions.
Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a donc décidé d'élargir ces sanctions économiques contre "27 personnes supplémentaires" dont des généraux de division comme Adib Salameh, Jawdat Salbi Mawas ou Tahir Hamid Khalil accusés d'avoir ordonné l'attaque de cibles civiles ou de torturer des opposants.
"L'ajout de leurs noms à la liste des personnes visées par des sanctions contribuera à accroître la pression internationale sur le régime pour qu'il cesse immédiatement les actes de violence arbitraires contre son propre peuple, comme l'attaque à l'arme chimique" sur une ville rebelle le 4 avril, a déclaré la ministre Chrystia Freeland.
"L'attaque à l'arme chimique perpétrée la semaine dernière au sud d'Idlib constitue un crime de guerre et est inacceptable", a-t-elle déclarée.
"Le Canada est résolu à soutenir le peuple syrien", a-t-elle assuré en rappelant l'engagement de verser 1,6 milliard de dollars (1,13 milliard d'euros) en aide humanitaire et au renforcement de la sécurité.
Le gouvernement Trudeau a depuis novembre 2015 accueilli plus de 40.000 réfugiés syriens.
Avec AFP.