Dans un communiqué, Antonio Guterres "exprime sa préoccupation face aux informations faisant état de tensions accrues sur l'île d'Anjouan et appelle toutes les parties concernées à faire preuve de calme et de retenue dans l'intérêt de la paix et de la stabilité aux Comores".
Il "exhorte tous les acteurs politiques comoriens à reprendre le dialogue inter-comorien entamé sous la facilitation du Haut-Représentant de l'Union africaine, Ramtane Lamamra". Le secrétaire général "demande au gouvernement, aux partis politiques et aux organisations de la société civile de mettre en œuvre les mesures d'apaisement convenues, en appui à un processus de dialogue inclusif", conclut son communiqué.
Des affrontements avaient déjà eu lieu lundi. Une coalition de six partis, "Amani y'a Comores", avait alors estimé dans un communiqué que "cette situation était l'aboutissement prévisible des mesures d'intimidation" et du "bafouillage sans précédent des libertés démocratiques (par le) régime d'Azali Assoumani".
Le climat politique s'est singulièrement dégradé aux Comores depuis le référendum constitutionnel du 30 juillet. Ce scrutin aux allures de plébiscite (92,74% de oui) a renforcé les pouvoirs du président Azali Assoumani, notamment en l'autorisant à accomplir deux mandats successifs au lieu d'un.
Avec AFP