"A Paris le 29 mai, les responsables libyens se sont engagés à tenir des élections présidentielle et législatives suivant un calendrier précis, d'ici la fin de l'année", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre du gouvernement d'union nationale (GNA), le seul reconnu internationalement, Fayez al-Sarraj à Tripoli.
"C'est ce à quoi aspirent les citoyens libyens qui se sont inscrits massivement sur les listes électorales", a souligné le ministre français.
"C'est donc le chemin à suivre et je suis venu rappeler ces engagements et ce calendrier à ceux qui les ont pris et partager cette démarche avec ceux qui n'étaient pas à Paris le 29 mai", a-t-il ajouté.
Sept ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye reste à la dérive, avec deux autorités politiques rivales, le GNA à Tripoli et une basée dans l'Est soutenue par le maréchal Khalifa Haftar. L'économie du pays est chancelante malgré de grandes richesses pétrolières.
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Les principaux protagonistes de la crise libyenne, dont le Premier ministre du GNA et le maréchal Haftar, homme fort de l'Est, se sont engagés à Paris à tenir des élections législatives et présidentielle le 10 décembre pour tenter de sortir leur pays de l'ornière.
Jean-Yves Le Drian veut maintenir la pression pour des élections en décembre. "Il faut continuer à pousser avec ceux qui sont déjà dans le processus (de Paris), l'élargir à d'autres" , a-t-on expliqué dans l'entourage du ministre.
Avec un première exigence, trouver un compromis sur une "base constitutionnelle" et une loi électorale d'ici au 16 septembre, alors qu'acteurs politiques et milices continuent à se disputer le contrôle du pays.
Nombre d'observateurs jugent le calendrier trop ambitieux au vu des rivalités sur le terrain et préconisent de stabiliser en premier lieu l'économie.
Avec AFP