Lors de sa visite de quelques heures, le chef de la diplomatie française s'est entretenu avec le président Adama Barrow, qui a succédé en janvier 2017 à M. Jammeh, resté 22 ans au pouvoir.
Le soutien de Paris à ce petit pays anglophone d'Afrique de l'Ouest enclavé dans le Sénégal, à l'exception d'une étroite façade côtière prisée des touristes, se traduit par un "engagement sans précédent de 50 millions d'euros sur quatre ans, qui fera de la France le premier bailleur bilatéral" dans le cadre de son plan national de développement, selon un communiqué du Quai d'Orsay.
La France s'est notamment engagée dans le financement de projets dans l'agriculture et l'accès à l'eau potable.
Signe de la volonté de Paris de renforcer sa présence en Gambie, où s'est par ailleurs rendu la semaine dernière le prince Charles, héritier du trône britannique, M. Le Drian a inauguré une nouvelle antenne diplomatique française à Banjul.
"Pour que la Gambie prenne en charge sa propre sécurité, elle doit suivre la voie de la réconciliation nationale, ce qu'elle est en train de faire", a déclaré M. Le Drian.
Le ministre français devait ensuite se rendre au Sénégal pour participer mardi au 5e Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique et s'entretenir avec le président Macky Sall.
Au Sénégal, M. Le Drian devrait notamment évoquer des grands projets, comme le train express régional (TER), dont l'inauguration du premier tronçon est prévue début 2019, ainsi que les questions d'éducation, de cyber-sécurité et de changement climatique.
Avec AFP