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Le chef du Pentagone à Bagdad


Jim Mattis, Washington, le 21 juin 2017
Jim Mattis, Washington, le 21 juin 2017

Le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis est arrivé mardi à Bagdad pour une visite surprise, au troisième jour d'une offensive des forces irakiennes soutenues par la coalition antidjihadistes dirigée par Washington sur un bastion du groupe Etat islamique (EI) dans le pays.

M. Mattis va rencontrer le Premier ministre Haider al-Abadi et d'autres responsables irakiens à Bagdad, ainsi que Massoud Barzani, président de la région autonome du Kurdistan irakien à Erbil.

Sa visite intervient un mois et demi après la reprise à l'EI de Mossoul, deuxième ville d'Irak, et alors que l'étau se resserre autour de Tal Afar, l'un des derniers fiefs djihadistes en Irak à environ 450 km au nord-ouest de Bagdad.

"Les jours de l'EI sont comptés, c'est certain", a estimé M. Mattis, mais le groupe ultraradical qui vient de revendiquer des attentats meurtriers en Espagne et en Russie "n'a pas encore disparu et cela n'arrivera pas de sitôt", a-t-il dit.

L'appui des forces américaines a été décisif dans la contre-offensive irakienne pour repousser l'EI qui s'était emparé de près d'un tiers du pays en 2014.

La poursuite de ce soutien par les Etats-Unis qui avait finalisé en 2011, durant la présidence de Barack Obama, le retrait de leurs troupes restées en Irak après l'invasion du pays alors sous la houlette de Saddam Hussein, devra encore être déterminée.

Début juillet, le lieutenant-général Stephen Townsend, chef des forces de la coalition affirmait que Washington, ses alliés et le gouvernement à Bagdad voulaient maintenir une présence militaire en Irak une fois les djihadistes vaincus.

Avec AFP

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