Les malades, dont une cinquantaine ont été recensés jusque dans des quartiers de la ville de Maradi, sont des enfants âgés de 1 à 15 ans, selon l'ONU.
"Les trois premiers cas ont été admis au Centre de santé intégré de N'Yelwa dans la nuit du 4 au 5 juillet 2018, en provenance de Jibiya, au Nigeria voisin. Au 7 août, 993 cas ont été enregistrés, pour 13 décès", selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l'ONU de Niamey.
La "riposte rapide" du gouvernement "avec l'appui de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Unicef, de MSF-France et de la coopération italienne, a permis de "circonscrire" l'épidémie, affirmé Iliassou Maïnassara, le ministre nigérien de la Santé sur des médias locaux.
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"La situation est sous contrôle et on accentue la surveillance stricte", a assuré le ministre qui s'est déjà rendu à Madarounfa, une préfecture nigérienne proche du Nigeria "d'où proviennent 90% des malades".
Des experts redoutent cependant une flambée de cette maladie très contagieuse, en raison des inondations liées à de fortes pluies dans la zone infectée.
Avec AFP