Cet appel intervient alors que les Etats-Unis ont indiqué cette semaine qu'ils se "sont opposés à ce transfert" d'équipements, dans un bref message adressé aux membres du Conseil de sécurité.
"Nous avons été informés que le Comité des sanctions délibère pour prendre une décision, mais jusqu'à présent, nous n'avons eu aucune information quant à savoir si une décision avait été prise", a déclaré vendredi le CIO à l'AFP.
"Nous espérons que le résultat pourra être positif dans l'intérêt de ces athlètes (nord-coréens, ndlr), et qu'une telle démarche pourra également aider le CIO à continuer à contribuer au dégel des tensions dans la péninsule coréenne grâce au sport, comme nous avons réussi à le faire pendant les Jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang 2018", a indiqué pour sa part le président de l'institution, Thomas Bach.
"Nous sommes reconnaissants envers le Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU d'avoir accordé une exemption pour l'équipement fourni par le CIO aux athlètes nord-coréens pendant les Jeux et nous espérons qu'elle pourra être prolongée", a-t-il ajouté.
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La Corée du Nord est soumise à une série de sanctions de l'ONU en représailles à ses programmes d'armement nucléaire et conventionnels jugés menaçants pour la planète. A ce titre, l'exportation de produits luxueux vers Pyongyang est interdite et des équipements sportifs pourraient entrer dans ce cadre.
La Corée du Nord a envoyé en février des athlètes participer aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang en Corée du Sud, une démarche qui avait ouvert la voie à une atténuation de la crise entre Pyongyang et la communauté internationale.
Les prochains Jeux olympiques d'été doivent se dérouler au Japon en 2020, tandis que la Chine accueillera les prochaines compétitions olympiques d'hiver en 2022.
Avec AFP
