Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a condamné cette action et appelé Juba à revenir immédiatement sur sa décision, a ajouté ce porte-parole à l'AFP.
L’ONU dénonce depuis quelques temps, les violences perpétrées par l’armée soudanaise dans des raids contre les rebelles.
L’armée et les rebelles s'affrontent depuis décembre 2013 dans une guerre qui a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts et deux millions de déplacés.
La guerre met aux prises l'armée loyale au président Salva Kiir et les forces rebelles de son ancien vice-président Riek Machar.
Après plus d'un an d'efforts, des discussions de paix, sous la médiation de l'Igad, se sont achevées sur un échec en mars, après une succession de cessez-le-feu systématiquement violés.
Cette semaine, la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a averti que le Soudan du Sud était confronté à "une situation de catastrophe humanitaire" avec "la perte d'innombrables vies humaines et des souffrances intolérables".