"Le corps du soldat porté disparu depuis mercredi a été retrouvé ce dimanche quasiment à la frontière malienne", a indiqué à l'AFP un officier de l'Etat-major général des armées.
"Le bilan final fait donc six morts, quatre militaires et deux civils", a indiqué à l'AFP cette source militaire.
Les deux civils, le deuxième conseiller municipal d'Intagom et son fils, sont des "victimes collatérales" de l'attaque, avait indiqué une source militaire à l'AFP jeudi.
Selon le communiqué de mercredi, tôt le matin, "des individus non identifiés lourdement armés ont attaqué le poste avancé de Intangom à cinq km de la frontière malienne et à une vingtaine de km de Tin-Akoff (frontière du Niger)".
"On pense que ce sont des éléments jihadistes", avait déclaré mercredi à l'AFP un haut responsable de l'armée burkinabè sans autre précision.
Le nord du Burkina Faso, frontalier du Niger et du Mali, est l'objet d'attaques fréquentes.
Selon un décompte de l'AFP, il s'agit de la huitième attaque perpétrée dans la seule province de l'Oudalan depuis 2015, faisant d'elle la région la plus exposée, mais aucun auteur n'a jusqu'ici été appréhendé.
Longtemps préservé, le Burkina Faso, pays sahélien pauvre d'Afrique comme ses voisins, est entré depuis 2015 dans un cycle d'enlèvements et d'attaques terroristes surtout dans sa région septentrionale.
Le 15 janvier 2016, un commando de trois assaillants a tué 30 personnes et fait 71 blessés dans le centre de Ouagadougou.
Avec AFP