Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés mercredi soir "au cours d'un débat d'entre deux tours d'une brutalité inédite qui a souvent manqué de hauteur et sans parvenir à instaurer un dialogue à la hauteur de l'enjeu", résume en Une Le Figaro.
"Il est malaisé de qualifier de 'débat' le pugilat d'hier soir", assène Paul-Henri du Limbert, l'éditorialiste du Figaro.
Un "débat brutal, violent de bout en bout", reconnaît Le Monde sur son site internet. "Jamais un débat de l'entre-deux-tour n'aura été aussi vif", écrit en Une Le Parisien, pour qui "pour le fond des programmes, on reste sur sa faim".
"Il y a beaucoup à dire sur les projets d'Emmanuel Macron mais pas comme cela. Pas avec une grosse artillerie qui tire au hasard toujours le même boulet", s'emporte Laurent Joffrin, dans Libération.
Le thème du combat de boxe inspire les éditorialistes.
Les deux candidats se sont rendus "coup pour coup sur le ring explosif du débat présidentiel", relève Philippe Palat, du Midi Libre. Et pour lui, c'est: "sans doute l'une des confrontations télévisées les plus brutales, les plus chaotiques".
Xavier Brouet, du Républicain Lorrain, a vu lui aussi un "rude combat" dans lequel "ne manquait que les gants de boxe".
La candidate d'extrême droite Marine Le Pen a reproché à Emmanuel Macron de porter "la mondialisation sauvage", le centriste pro-européen l'accusant de "haine" et de "mensonges".
Selon un sondage auprès d'un échantillon de téléspectateurs interrogés à l'issue du début, 63% considèrent que M. Macron s'est montré le plus convaincant, contre 34% pour Mme Le Pen.
Avec AFP