Ces derniers refusent d'entrer dans la salle d’audience sans leurs téléphones portables. On aménage une salle équipée avec leur accord et les smartphones restent interdits.
Pour certaines personnes qui participent à ce procès, toutes ses actions sont des tentatives à faire reporter le procès, alors qu’il doit se tenir afin que chacun puisse être situé sur son sort. Les parents victimes se disent patients.
Alassane Sangaré, avocat de la defense, a expliqué que "nous empêcher d’avoir accès à la salle d’audience avec nos téléphones portables est une entorse à la loi".
"Dans nos smartphones, nous avons nos textes de loi, donc on nous prive de notre outils de travail", a-t-il déclaré.
Les parents des victimes sont mécontents des multiples suspensions à longues durées. Ils attendent impatiemment les débats au fond.
"Je ne suis pas d'accord avec les reports car, pour moi, tout devrait être planifié", a expliqué le père d'une victime.
Le procès avait été suspendu le 30 novembre. Lors de cette deuxième journée, le 2 décembre, il n y a pas eu de débats, faute d’avocats de la défense.
Le public est pressé de voir le procès démarré réellement.
Pour régler le problème des avocats de la défense, une salle a été aménagée et équipée avec leurs accords, mais les smartphones y restent interdits.
Kassim Traoré, correspondant à Bamako