L'OMS "a recommandé de prendre les mesures nécessaires pour pérenniser les acquis de la surveillance épidémiologique des paralysies flasques aigües", méthode de référence pour détecter les cas de poliomyélite, selon un communiqué obtenu samedi par l'AFP.
Lors d'une conférence de presse rapportée samedi par le journal pro-gouvernemental L'Union, la ministre de la Santé Denise Mekam'ne Edzidzie a rappelé "la responsabilité des familles qui doivent continuer de faire vacciner les enfants et éviter une résurgence de cette maladie".
La poliomyélite, causée par un virus qui prolifère dans des conditions sanitaires précaires, détruit le système nerveux, pouvant entraîner la paralysie et la mort. Il n'existe pas de traitement curatif. Seul le vaccin permet d'éviter la maladie.
Après des centaines de milliers de cas de polio dans les années 1980, seules 37 personnes ont été infectées dans le monde en 2016, selon l'OMS.
La transmission endémique du virus - qui touche principalement des enfants de moins de cinq ans - se poursuit au Pakistan, en Afghanistan et au Nigeria.
Avec AFP