Les régions touchées représentent environ 62 % de l'approvisionnement annuel en céréales du Ghana, ce qui suscite des inquiétudes quant à une pénurie alimentaire à l'échelle nationale, a indiqué le ministère de l'Agriculture dans une présentation.
L'interdiction des exportations a été mise en œuvre avec effet immédiat et restera en place jusqu'à la normalisation de la situation.
Le ministère comblera le déficit avec les réserves de céréales du bloc politique et économique ouest-africain CEDEAO, les importations de céréales et les partenariats du secteur privé.
Il a également énuméré une série d'interventions pour soutenir les agriculteurs vulnérables.
Le ministre des Finances, Mohammed Amin Adam, a déclaré sur X que le gouvernement prévoit de lever 500 millions de dollars pour financer ses interventions en matière de sécurité alimentaire.
Les précipitations dans le nord du Ghana ont été erratiques au cours des deux derniers mois et faibles par rapport à l'année dernière.
Le temps sec a entravé la production agricole dans le deuxième producteur mondial de cacao après la Côte d'Ivoire. Environ 1,8 million d'hectares sont menacés, les agriculteurs cultivant de la nourriture sur environ la moitié de cette superficie déjà impactée. Le maïs, le riz, l'arachide, le soja, le sorgho, le mil et l'igname sont les plus touchés.
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