Chaque jour, le covid-19 gagne du terrain au Burkina Faso. Premier pays d'Afrique subsaharienne a avoir enregistré un décès lié à la pandémie mondiale, le Faso compte désormais une quarantaine de cas confirmés, selon les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La coordination nationale de la réponse à la pandémie a annoncé la découverte de deux nouveaux cas: un en milieu diplomatique et l’autre dans la ville de Houndé, à 100 km de Bobo Dioulasso.
Face à situation, les autorités viennent de lancer un plan national de riposte. Selon le plan, les ministres, les partenaires techniques et financiers, l’ambassadeur des Etats Unis et le représentant de l’OMS au Burkina forment le comité national de gestion de la pandémie.
Selon Remi Dandjinou, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, le Premier ministre a donné des instructions pour l’exécution diligente du plan de riposte. Un plan qui vise "la dynamisation des structures du centre opérationnel de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), l’intensification de la communication avec une implication forte des leaders et des responsables religieux, coutumiers et associatifs", souligne-t-il.
Les lieux de cultes
Selon le ministre Dandjinou, "depuis le départ, le ministère de la santé travaille en étroite collaboration avec les différentes faitières au niveau du monde religieux. Et ce travail a abouti à cette responsabilisation des acteurs".
La communauté chrétienne a annoncé la fermeture des églises et la fédération des associations musulmanes suspend les prières collectives dans toutes les mosquées jusqu’au 4 avril.
Le plan de riposte à la pandémie du coronavirus va coûter au moins 11 milliards de francs CFA à l’Etat burkinabè, selon les sources officielles.
