Le gouvernement camerounais a commencé à sévir contre les établissements de santé illicites, dont ceux des praticiens de médecine traditionnelle chinoise. Selon le ministère camerounais de la Santé, des milliers d'hôpitaux ne sont pas certifiés, et sont responsables de la mort d'un nombre incalculable de patients.
Mirabel Ndi, 27 ans, regardait, impuissante, son bébé pleurer récemment. Elle avait passé toute la nuit dans une clinique privée de Yaoundé, mais personne n’était venu l’aider. Car depuis que le gouvernement du Cameroun a lancé une vague de répression contre les hôpitaux non accrédités, le personnel de ces installations se cache.
Pour le secrétaire général de l'Ordre national des médecins du Cameroun, le Dr Bidjogo Atangana, ce rappel à l’ordre est nécessaire.
Le gouvernement camerounais affirme avoir déjà identifié 600 centres de santé illicites. Le ministre camerounais de la Santé, Andre Mama Fouda, rappelle qu’il s’agit après tout de sauver des vies.
On redoute néanmoins que la qualité des soins dans les hôpitaux accrédités ne souffre de problèmes d’infrastructure et autres, empêchant le personnel de réagir efficacement aux urgences.
Le Dr Etoundi Albert de l’hôpital central de Yaoundé explique que certains membres du personnel se sentent dépassés et redoutent de ne pouvoir faire face à des urgences.
Par contre le docteur Nick Ngwanyam, de l’Institut de santé Saint Louis, qui forme le personnel médical, estime que les mesures prises par les autorités permettront de sauver des vies.
Le gouvernement vise également la médecine chinoise traditionnelle. Ce qui irrite certains Camerounais, dont Daniel Kum. Mieux vaudrait encadrer ces soins, plutôt que de les supprimer, dit-il, avouant avoir lui-même acheté des remèdes traditionnels qui auraient amélioré son état de santé.
Selon l’OMS, environ 200.000 décès pourraient être évités à travers le monde chaque année si les malades s’abstenaient de prendre de faux médicaments que leur délivrent les hôpitaux illicites. Par ailleurs, l’ONG Policy Network chiffre à 700 000 le nombre de décès attribuables chaque année aux faux médicaments contre la tuberculose et le paludisme.
Mirabel Ndi, 27 ans, regardait, impuissante, son bébé pleurer récemment. Elle avait passé toute la nuit dans une clinique privée de Yaoundé, mais personne n’était venu l’aider. Car depuis que le gouvernement du Cameroun a lancé une vague de répression contre les hôpitaux non accrédités, le personnel de ces installations se cache.
Pour le secrétaire général de l'Ordre national des médecins du Cameroun, le Dr Bidjogo Atangana, ce rappel à l’ordre est nécessaire.
Le gouvernement camerounais affirme avoir déjà identifié 600 centres de santé illicites. Le ministre camerounais de la Santé, Andre Mama Fouda, rappelle qu’il s’agit après tout de sauver des vies.
On redoute néanmoins que la qualité des soins dans les hôpitaux accrédités ne souffre de problèmes d’infrastructure et autres, empêchant le personnel de réagir efficacement aux urgences.
Le Dr Etoundi Albert de l’hôpital central de Yaoundé explique que certains membres du personnel se sentent dépassés et redoutent de ne pouvoir faire face à des urgences.
Par contre le docteur Nick Ngwanyam, de l’Institut de santé Saint Louis, qui forme le personnel médical, estime que les mesures prises par les autorités permettront de sauver des vies.
Le gouvernement vise également la médecine chinoise traditionnelle. Ce qui irrite certains Camerounais, dont Daniel Kum. Mieux vaudrait encadrer ces soins, plutôt que de les supprimer, dit-il, avouant avoir lui-même acheté des remèdes traditionnels qui auraient amélioré son état de santé.
Selon l’OMS, environ 200.000 décès pourraient être évités à travers le monde chaque année si les malades s’abstenaient de prendre de faux médicaments que leur délivrent les hôpitaux illicites. Par ailleurs, l’ONG Policy Network chiffre à 700 000 le nombre de décès attribuables chaque année aux faux médicaments contre la tuberculose et le paludisme.