Les événements se succèdent rapidement en Egypte où le gouvernement installé par l’armée après l’éviction du président Mohamed Morsi a annoncé, mercredi, l’imposition de l’état d’urgence pour un mois. Cette annonce fait suite à une intervention musclée contre les partisans du président déchu qui ont refusé de mettre fin à leur sit-in dans des campements au Caire.
Beaucoup de blessés sont signalés après que les forces de sécurité égyptiennes utilisant des véhicules blindés, des bulldozers, des gaz lacrymogènes et des tireurs embusqués ont donné l’assaut à deux camps de protestation au Caire mis en place par les pro-Morsi.
L’AFP fait état de 124 morts durant ce regain de violence, mais d’autres sources parlent de 95 morts. Les Frères musulmans ont qualifié l'opération de «massacre», disant qu’elle a résulté en des centaines de personnes tuées. Selon la télévision d'État, six membres des forces de sécurité égyptiennes ont été tués et 66 autres blessés.
Des témoins et des journalistes étrangers ont rapporté avoir vu des soldats tirer à balles réelles, tandis que l'armée a publié des photos de partisans de Mohamed Morsi utilisant des armes contre les forces de sécurité. Des dizaines de personnes ont été arrêtées, y compris des dirigeants des Frères musulmans.
Les troubles se sont rapidement propagés au-delà de la capitale, atteignant les villes de Minya, Assiout et Alexandrie. Cinq personnes ont été tuées à Suez.
La dispersion par l'armée égyptienne de ces manifestations dirigées par des islamistes soutenant le président déchu Mohamed Morsi a considérablement exacerbé la crise politique du pays.
Beaucoup de blessés sont signalés après que les forces de sécurité égyptiennes utilisant des véhicules blindés, des bulldozers, des gaz lacrymogènes et des tireurs embusqués ont donné l’assaut à deux camps de protestation au Caire mis en place par les pro-Morsi.
L’AFP fait état de 124 morts durant ce regain de violence, mais d’autres sources parlent de 95 morts. Les Frères musulmans ont qualifié l'opération de «massacre», disant qu’elle a résulté en des centaines de personnes tuées. Selon la télévision d'État, six membres des forces de sécurité égyptiennes ont été tués et 66 autres blessés.
Des témoins et des journalistes étrangers ont rapporté avoir vu des soldats tirer à balles réelles, tandis que l'armée a publié des photos de partisans de Mohamed Morsi utilisant des armes contre les forces de sécurité. Des dizaines de personnes ont été arrêtées, y compris des dirigeants des Frères musulmans.
Les troubles se sont rapidement propagés au-delà de la capitale, atteignant les villes de Minya, Assiout et Alexandrie. Cinq personnes ont été tuées à Suez.
La dispersion par l'armée égyptienne de ces manifestations dirigées par des islamistes soutenant le président déchu Mohamed Morsi a considérablement exacerbé la crise politique du pays.