Le gouvernement malien a dénoncé lundi une "épuration raciale" contre des populations noires à Kidal, et réaffirmé que la présence de l'armée malienne dans cette ville du nord-est du Mali, contrôlée par la rébellion touareg, n'était "pas négociable".
"Un groupe armé, dans la région de Kidal, procède à une épuration raciale. Le gouvernement regrette que des compatriotes se comportent ainsi. Lorsqu'on sélectionne des personnes par la couleur, c'est une épuration raciale", a affirmé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Manga Dembélé.
"Le gouvernement condamne avec la dernière énergie ce que nous considérons comme des exactions. Si ce qui se dit à Kidal est avéré, les auteurs répondront de leurs actes", a-t-il ajouté, sans attribuer ces "exactions" à un groupe précis.
"Le gouvernement mettra tout en oeuvre pour que (...) l'armée malienne soit à Kidal avant les élections. La présence de l'armée n'est pas négociable. L'armée sera à Kidal quel qu'en soit le prix", a poursuivi M. Dembélé.
Le MNLA refuse la présence de l'armée et l'administration maliennes à Kidal, moins de deux mois avant le premier tour de la présidentielle prévu le 28 juillet dans tout le Mali.
Des discussions ont actuellement lieu à Ouagadougou entre les groupes touareg et les autorités du Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, sur l'organisation de la présidentielle fin juillet au Mali, en particulier à Kidal.
"Un groupe armé, dans la région de Kidal, procède à une épuration raciale. Le gouvernement regrette que des compatriotes se comportent ainsi. Lorsqu'on sélectionne des personnes par la couleur, c'est une épuration raciale", a affirmé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Manga Dembélé.
"Le gouvernement condamne avec la dernière énergie ce que nous considérons comme des exactions. Si ce qui se dit à Kidal est avéré, les auteurs répondront de leurs actes", a-t-il ajouté, sans attribuer ces "exactions" à un groupe précis.
"Le gouvernement mettra tout en oeuvre pour que (...) l'armée malienne soit à Kidal avant les élections. La présence de l'armée n'est pas négociable. L'armée sera à Kidal quel qu'en soit le prix", a poursuivi M. Dembélé.
Le MNLA refuse la présence de l'armée et l'administration maliennes à Kidal, moins de deux mois avant le premier tour de la présidentielle prévu le 28 juillet dans tout le Mali.
Des discussions ont actuellement lieu à Ouagadougou entre les groupes touareg et les autorités du Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, sur l'organisation de la présidentielle fin juillet au Mali, en particulier à Kidal.