"70% du Tigré est sous le contrôle de l'ENDF (Force de défense nationale éthiopienne)", a déclaré sur Twitter le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre Abiy Ahmed, Redwan Hussein, ajoutant que l'aide affluait dans la région."L'aide afflue comme jamais auparavant", a-t-il ajouté. L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier ces affirmations de manière indépendante.
L'accès au nord de l'Ethiopie est sévèrement limité et le Tigré, qui compte environ six millions d'habitants, reste inaccessible aux journalistes. La région la plus septentrionale de l'Ethiopie est en proie à une grave crise humanitaire due au manque de nourriture et de médicaments, et l'accès aux services de base, notamment l'électricité, les services bancaires et les communications, y est réduit.
Les commentaires de M. Redwan interviennent plus d'une semaine après que le gouvernement et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont conclu un accord visant à mettre fin à leur dur conflit de deux ans.
Des pourparlers ont eu lieu cette semaine dans la capitale kenyane, Nairobi, entre les représentants des parties belligérantes afin de discuter des plans de désarmement des rebelles.