Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé samedi autoriser les humanitaires étrangers de l'ONU et de la Croix-Rouge à entrer et sortir de l'enclave, après avoir fermé partiellement le principal point de passage vers Israël.
Pour les autres, les restrictions de circulation sont maintenues et les cas humanitaires urgents seront examinés individuellement, a-t-il ajouté.
Gaza est soumise depuis dix ans à un blocus terrestre, aérien et maritime de la part d'Israël et deux tiers des deux millions de Gazaouis sont tributaires d'une aide étrangère.
Le Hamas a fermé dimanche le principal point de passage vers Israël, Erez, deux jours après l'assassinat de l'un des ses commandants, crime que le mouvement islamiste attribue à l'Etat hébreu.
Il a depuis assoupli l'entrée dans l'enclave mais empêche toujours la sortie des hommes âgés de 18 à 45 ans.
Des humanitaires étrangers ont été empêchés de quitter Gaza ces derniers jours, selon une source humanitaire.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, des dizaines de patients palestiniens ont manqué des rendez-vous médicaux en Israël en raison de ces restrictions. Une coalition de 133 ONG de défense des droits de l'Homme a appelé jeudi le Hamas à ouvrir de nouveau le point de passage.
Le Coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient (UNSCO) a suspendu ses missions dans la bande de Gaza "jusqu'à nouvel ordre", a indiqué vendredi une source proche de cette organisation.
Les restrictions imposées par le Hamas nuisent, selon la même source, au travail des humanitaires dans l'enclave.
Avec AFP