"Nous continuons de croire dans la nécessité d'un accord gagnant-gagnant qui puisse bénéficier à Israël, à la communauté internationale et aux personnes qui ont besoin d'un asile", a expliqué par courriel William Spindler, porte-parole du Haut Commissariat, ajoutant: "nous espérons qu'Israël va bientôt reconsidérer sa décision" d'annuler cet accord.
Cet accord prévoit la réinstallation de plus de 16.000 Soudanais et Erythréens vivant en Israël dans des pays occidentaux. En échange, l'Etat hébreu s'engageait à donner un titre de séjour à un nombre équivalent d'entre eux devant rester sur son territoire.
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Quelques heures à peine après avoir annoncé cet accord ayant vocation à se substituer à un programme d'expulsions très controversé, M. Netanyahu l'a d'abord suspendu, puis l'a annulé.
Certains de ces habitants dénonçaient le fait que des milliers de Soudanais et d'Erythréens soient autorisés à rester en Israël.
Selon les autorités israéliennes, 42.000 migrants africains vivent actuellement en Israël. Les femmes et les enfants n'étaient pas menacés par le plan initial d'expulsions.
Ces migrants sont arrivés majoritairement après 2007, à partir du Sinaï. La frontière à l'époque poreuse avec l'Egypte a depuis été rendue quasiment hermétique. Ils se sont installés en nombre dans des quartiers pauvres de Tel-Aviv, la grande ville côtière.
La suspension de l'accord avec le HCR a été saluée par des responsables de droite et les militants opposés à la présence des migrants en Israël. Elle a en revanche été vivement critiquée par l'opposition qui, la veille, avait salué l'annonce de l'accord.
Avec AFP