Plus de 5,1 millions d’électeurs du Honduras sont attendus aux urnes dimanche pour choisir un successeur au président Juan Orlando Hernández.
Sa formation politique, le Parti national, pourrait subir une défaite après 12 ans au pouvoir.
Près de 6 000 bureaux de vote sont ouverts à travers le pays. En plus d’un nouveau président, les électeurs doivent choisir un nouveau Congrès, de nouveaux représentants au Parlement d'Amérique centrale et bon nombre d’élus locaux.
L'adversaire le plus susceptible de battre le porte-étendard du parti au pouvoir, Nasry Asfura, maire de la capitale Tegucigalpa, est l'ancienne première dame Xiomara Castro, du parti de gauche Liberté et refondation.
Dans la rue, la crainte est au plus haut niveau. Les Honduriens craignent des troubles, quel que soit le vainqueur.
En 2017, les troubles post-électoraux avaient fait 23 morts.
Avec Associated Press.