Moni Wekesa, avocat et spécialiste de la santé sportive indique qu’aussi bien la Fédération et les athlètes eux-mêmes reconnaissent qu'il y a un problème.
"Le message que nous devons retenir de Pékin est clair: il est bon pour notre pays que les athlètes continuent à être exposés -bien que ce soit très embarrassant" quand ils sont contrôlés positifs, a expliqué à l'AFP Moni Wekesa, avocat et spécialiste de la santé sportive.
Moni Wekesa, responsable d'une enquête soutenue par le gouvernement sur le dopage au Kenya, a dit que les coureurs devaient être mis sous pression "pour qu'ils nous disent qui sont leurs fournisseurs de drogues, et qui les leur administrent."
Deux Kényanes, Koki Manunga et Joyce Zakary, ont été contrôlées positives lors "de tests ciblés menés à l'hôtel des athlètes" avant les Mondiaux de Pékin et ont été provisoirement suspendues.
Le Kenya a déjà été secoué cette année quand la star du marathon, Rita Jeptoo, a été suspendue deux ans pour usage d'EPO.
Selon des fuites citées par la chaîne allemande ARD et le journal anglais Sunday Times, plus de 800 athlètes, dont 18 Kényans, ont présenté des "résultats suspicieux à des tests sanguins" entre 2001 et 2012.
Avec AFP