Lors de sa visite à Bagdad il y a une semaine, le chef du Pentagone Ashton Carter a annoncé l'envoi de 560 soldats américains supplémentaire en Irak pour aider les forces gouvernementales à lutter contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) qui s'est emparé en 2014 de vastes pans du territoire irakien.
Ces nouveaux renforts "sont une cible pour nous", a affirmé l'imam chiite dans un communiqué diffusé dimanche sur son site.
Avec ce nouveau déploiement, les Etats-Unis, qui dirigent une large coalition internationale antijihadistes en Irak et en Syrie, compteront plus de 4.600 militaires en Irak, essentiellement pour des missions de formation des troupes gouvernementales.
L'annonce américaine intervient alors que Bagdad est engagé dans la bataille pour la reconquête de Mossoul, la deuxième ville du pays devenue la capitale de facto de l'organisation ultraradicale en Irak.
L'Armée du Mahdi, créée par le leader chiite Sadr, était l'un des principaux ennemi des forces américaines après leur invasion de l'Irak en 2003. De violents combats ont opposé à Bagdad et à Najaf, ville sainte chiite plus au sud, les GIs aux miliciens sadristes.
Des milices chiites paramilitaires participent aux opérations des forces irakiennes contre l'EI et ont notamment joué un rôle clé dans la récente reconquête de Fallouja, à 50 km à l'ouest de la capitale irakienne.
Les forces sadristes Saraya al-Salam (Brigades de la paix, en arabe) ont elles aussi pris part aux opérations anti-EI mais leur principale mission a été de protéger les lieux saints chiites.
Avec AFP