Les suspects, âgés entre 22 et 32 ans, s'activaient entre les villes de Zaouiat Cheikh (centre), Oulad Teïma (sud) et Marrakech (sud), avec des "campagnes de propagande faisant l'apologie des actes barbares" de l'EI, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Les membres de la "cellule" sont également soupçonnés d'avoir "recruté et embrigadé des jeunes dans le but de planifier des attaques" dans le royaume, "à l'instigation d'un des dirigeants" de l'EI, précise le communiqué.
L'opération menée par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ, unité antiterroriste) a permis la saisie d'"appareils électroniques divers, d'armes blanches et de câbles électriques, en plus de communiqués émis par +Daech+ (acronyme en arabe de l'EI) et certaines de ses branches".
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Epargné par les attentats de l'EI, le royaume avait été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011).
Depuis, la législation marocaine a été renforcée et des dizaines de peines de prison ont été prononcées dans des affaires de "terrorisme".
Les autorités marocaines mettent souvent en avant les moyens importants déployés pour la lutte antiterroriste et les efforts de coordination avec leurs différents partenaires en Europe.
En 2017, le BCIJ a démantelé neuf "structures terroristes" et "neutralisé 186 terroristes présumés", selon un bilan officiel.
Avec AFP