Le défenseur de l'environnement a été désigné directeur général de l'Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (ASRGM), indique ce communiqué publié à l'issue du conseil des ministres.
Il est chargé, outre la restauration des forêts nationales, de reverdir la partie sénégalaise de la Grande muraille verte (GMV), qui s'étend sur 535 km et dont les plantations ont commencé en 2008.
La GMV, un projet panafricain, est destinée à stopper la désertification en Afrique.
Bande large de 15 km plantée de différentes espèces végétales, la GMV doit relier sur 7.600 km l'ouest à l'est de l'Afrique, du Sénégal à Djibouti, en passant par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l'Erythrée et l'Ethiopie.
Depuis plusieurs années, M. El Ali avertit du risque de disparition des forêts en Casamance, zone dans le sud du Sénégal la plus boisée dans le pays, à cause selon lui du trafic de bois.
Il avait été condamné, en août 2018, par un tribunal correctionnel de Dakar à trois mois de prison avec sursis pour "diffamation" à l'encontre du président de l'Union nationale des exploitants forestiers du Sénégal (Unefs), Abdoulaye Sow.
M. El Ali avait cité M. Sow, à l'origine de la plainte contre lui, parmi "les trafiquants de bois" au Sénégal.
L'ancien ministre mène régulièrement des campagnes de reboisement au Sénégal.
Avec AFP