Le magnat de l'immobilier a justifié son refus par le fait qu'il subissait un contrôle des services fiscaux américains IRS. Une piètre excuse, a considéré M. Buffett, l'un des hommes les plus riches de la planète.
"J'ai une nouvelle pour lui, je suis en train d'être contrôlé aussi", a déclaré M. Buffett, lors d'un meeting avec la candidate démocrate Hillary Clinton à Omaha, dans le Nebraska (centre). "On n'a peur que si on a quelque chose à craindre".
"Il n'a pas peur du service des impôts. Il a peur de vous", a-t-il lancé à la foule, proposant au candidat républicain de le voir "n'importe où, n'importe quand" avant le scrutin du 8 novembre pour examiner en public leurs déclarations fiscales.
M. Buffett a également vivement critiqué M. Trump au sujet de la controverse qu'il a provoquée depuis jeudi en s'en prenant aux parents d'un soldat américain musulman mort au combat en Irak en 2004.
"Je demande à Donald Trump +Vous n'avez aucun sens de la décence, monsieur?+", a-t-il relevé. "Donald Trump et moi n'avons rien sacrifié", a souligné M. Buffett, en référence aux insistances du républicain qu'il a fait "beaucoup de sacrifices
"Comment diable pouvez-vous faire face à des parents qui ont perdu un fils et parler d'avoir fait des sacrifices parce que vous construisiez quelques immeubles?", a poursuivi M. Buffett.
Avec AFP