Le 27e sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine s'est ouvert à Kigali au Rwanda le dimanche 17 juillet, sans le Burundi.
Le point avec Christophe Nkrunziza, notre correspondant à Bujumbura.
Alain Aimé Nyamitwe est tout d'abord revenu sur la non-participation du gouvernement burundais aux négociations inter-burundaises d'Arusha, en Tanzanie. "Le gouvernement burundais l'a toujours dit et le répète: il ne s'assiéra jamais avec des putchistes", a-t-il déclaré
Sur le départ du Burundi du sommet de Kigali, le ministre explique que l'Union africaine a fait la "sourde oreille" par rapport à des demandes de Bujumbura vis-à-vis "d'agissements contraires aux réglements internationaux" et visant à "déstabiliser la sécurité" du Burundi.
Mais un des leaders de l’opposition burundaise, Tatien Sibomana, estime que les autorités du Burundi ont raté une occasion en or d’expliciter leur position par rapport aux questions de l’heure. "Si j'étais à leur place, j'aurais applaudi des deux mains après avoir reçu l'invitation", a-t-il déclaré.