"Derrière moi se trouvent les débris récupérés du missile tiré par des combattants houthis du Yémen sur l'Arabie Saoudite", a-t-elle assuré.
"Il a été fabriqué en Iran avant d'être envoyé à des rebelles houthis au Yémen", a-t-elle expliqué, provoquant un démenti immédiat et catégorique de la part de Téhéran, qui a dénoncé par la voix de sa mission aux Nations unies des preuves "fabriquées" par Washington.
"Il a ensuite été tiré vers un aéroport civil, et aurait pu tuer des centaines de civils innocents en Arabie saoudite", a poursuivi Nikki Haley.
Mme Haley s'exprimait sur une base militaire américaine, au milieu de débris de missiles et drones dont elle a affirmé qu'ils provenaient de récentes attaques contre des alliés des Etats-Unis dans la région.
"Ceci est absolument terrifiant et doit cesser", a-t-elle affirmé.
"Ceci n'est pas seulement une question d'accord nucléaire. C'est tout ce qu'ils font d'autre. L'Iran pense qu'il a tous les droits", a-t-elle ajoutant, précisant que l'Iran a notamment violé la résolution 2231 des Nations unies qui englobe l'accord nucléaire interdisant à l'Iran toute vente de missile balistique pendant 5 ans.
Elle a précisé que ces débris avaient été récupérés par l'Arabie saoudite et "prêtés" aux Etats-Unis, mais elle n'a pu dire si chaque morceau du missile présenté avait été ramassé à la même date.
Questionnée sur la date possible de la vente de ces missiles, elle n'a pas répondu, insistant simplement sur l'origine "irréfutablement" iranienne du matériel présenté.
Avec AFP