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Mali : Le MNLA reprend des forces, pour, dit-il, reprendre Ménaka au Mujao


Des membres du MNLA et d'Ansar Dine à Ouagadougou le 16 novembre 2012, lors d'une rencontre avec le médiateur de la Cédéao pour le Mali, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
Des membres du MNLA et d'Ansar Dine à Ouagadougou le 16 novembre 2012, lors d'une rencontre avec le médiateur de la Cédéao pour le Mali, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
Dans le nord du Mali, à proximité de Ménaka, près de la frontière avec le Niger, le MNLA recrute de nouveaux membres et reprend des forces, pour, selon la branche armée du mouvement, reprendre la ville de Ménaka. Les indépendantistes en ont été chassés par le Mujao le 19 novembre dernier.

Un responsable de la branche armée du groupe, Inkinane ag Attaher, a dit à la VOA que leur intention était de reprendre aussi le contrôle d’Ansongo et de Gao. Selon lui, Ansar Dine souhaite installer un poste de contrôle dans la ville de Ménaka, occupée par le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest.

D’autre part, le président du Mouvement National de Libération de l’Azawad, Bilal ag Chérif, est à Paris à la tête d’une délégation du MNLA pour des discussions avec des responsables du ministère des Affaires étrangères français. La délégation a été reçue le 22 novembre par le représentant spécial de la France pour le Sahel, Jean-Félix Paganon. L’objectif du groupe indépendantiste malien est d'obtenir un soutien pour combattre des groupes liés à Aqmi qui contrôlent le nord du Mali.

De son côté, une délégation du groupe islamiste Ansar Dine, qui était en discussion ce mois de novembre avec les autorités du Burkina Faso à Ouagadougou, est actuellement en Algérie, autre pays médiateur dans la crise au Mali.

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    Nathalie Barge

    Après une carrière dans la communication en France et en Angleterre, Nathalie Barge a pratiqué le photojournalisme dans plus de 40 pays dont 17 en Afrique, devenant reporter de guerre indépendante. Lors de ses visites en Sierra Leone pendant la guerre civile, elle a mêlé l'écriture à ses prises de vue, relatant des témoignages de victimes et dénonçant le trafic du diamant et l'utilisation des enfants soldats. Grace à sa détermination, Nathalie est entrée dans les mines de diamants de Tongo contrôlées par les rebelles du RUF, et lors de la crise des otages onusiens en mai 2000, elle s'est rendue à Freetown, qui se vidait de ses habitants à l'approche des rebelles. Nathalie Barge a rejoint la VOA en 2008.

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