Au Niger des kamikazes ont fait exploser deux voitures piégées simultanément, l'une dans un camp militaire de la ville d'Agadez et l’autre à Arlit dans une mine d'uranium du groupe français AREVA. Bilan : 26 morts et 30 blessés, selon l’agence Associated Press, qui cite des responsables au Niger et en France.
L’un des assaillants, qui a survécu, a pris un groupe de soldats en otage, et les autorités nigériennes tentaient, jeudi soir, de négocier leur libération, apprend-on de même source.
L'attaque à Arlit a été revendiquée par Mokhtar Belmokhtar, selon un porte-parole de son groupe, les Signataires par le sang, cité par l’agence mauritanienne en ligne Alakhbar, indique l’Agence France Presse.
Pour rappel, le président tchadien Idriss Déby Itno, dont l'armée intervient au Mali avec l'armée française, avait affirmé en avril que Belmokhtar s'était "fait exploser" peu après la mort d'Abou Zeïd, un autre leader djihadiste. La France avait confirmé le 23 mars la mort d'Abou Zeïd, mais pas celle de Mokhtar Belmokhtar.
Auparavant, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, avait revendiqué ces violences. Le MUJAO est l'un des groupes armés qui occupaient le nord du Mali avant d'en être chassés. Les dernières nouvelles indiquent que le groupe de Belmokhtar aurait agi conjointement avec le Mujao.
Il s'agit des premiers attentats du genre dans l'histoire du Niger engagé dans la guerre contre des mouvements djihadistes au Mali voisin.
Notre confrère Ibrahim Monzo Diallo, directeur du journal Ayir Info, était sur place. Il revient sur l’attaque du camp militaire d’Agadez.
A Niamey les citoyens pensent que les mesures nécessaires n’ont pas été prises par les autorités pour prévenir ces attaques. Il y avait des Nigériens au sein du Mujao dont certains ont été arrêtés au Mali. Pour ceux des djihadistes qui ont pu s’échapper du Mali il leur est facile de se fondre dans les populations.
L’un des assaillants, qui a survécu, a pris un groupe de soldats en otage, et les autorités nigériennes tentaient, jeudi soir, de négocier leur libération, apprend-on de même source.
L'attaque à Arlit a été revendiquée par Mokhtar Belmokhtar, selon un porte-parole de son groupe, les Signataires par le sang, cité par l’agence mauritanienne en ligne Alakhbar, indique l’Agence France Presse.
Pour rappel, le président tchadien Idriss Déby Itno, dont l'armée intervient au Mali avec l'armée française, avait affirmé en avril que Belmokhtar s'était "fait exploser" peu après la mort d'Abou Zeïd, un autre leader djihadiste. La France avait confirmé le 23 mars la mort d'Abou Zeïd, mais pas celle de Mokhtar Belmokhtar.
Auparavant, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, avait revendiqué ces violences. Le MUJAO est l'un des groupes armés qui occupaient le nord du Mali avant d'en être chassés. Les dernières nouvelles indiquent que le groupe de Belmokhtar aurait agi conjointement avec le Mujao.
Il s'agit des premiers attentats du genre dans l'histoire du Niger engagé dans la guerre contre des mouvements djihadistes au Mali voisin.
Notre confrère Ibrahim Monzo Diallo, directeur du journal Ayir Info, était sur place. Il revient sur l’attaque du camp militaire d’Agadez.
A Niamey les citoyens pensent que les mesures nécessaires n’ont pas été prises par les autorités pour prévenir ces attaques. Il y avait des Nigériens au sein du Mujao dont certains ont été arrêtés au Mali. Pour ceux des djihadistes qui ont pu s’échapper du Mali il leur est facile de se fondre dans les populations.