"Le Niger en rouge!", s'est exclamé, indigné, Alahé Tahirou, un agent de l’État, cité par l'Agence France Presse. "Tout Nigérien soucieux de la dignité de ce pays s'est senti humilié dans sa chair", a-t-il martelé .
Amadou Hassane Boubacar, enseignant à l'université de Niamey, dénonce une sanction de Paris, contre l'ensemble des Nigériens, ajoutant que c'est totalement arbitraire et à la limite du mépris à l'endroit du peuple nigérien.
"C'est une décision injuste qui décourage tous les efforts fournis depuis plus de cinq ans", s'est insurgé un éditorial de Télé Sahel, la télévision nationale.
La puissante Confédération générale des syndicats libres du Niger, dénonce aussi ce qu'elle considère comme une attitude précipitée, provocante et irrespectueuse de la France.
Les protestations ont continué sur les réseaux sociaux, où une carte du Niger est largement partagée avec la mention: "Je suis un pays de paix et d'hospitalité, je suis le Niger".