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Le Nigeria déclare 39 cas de mpox mais aucun décès


Cette photo fournie par MSF (Médecins sans frontières) montre des agents de santé sensibilisant les enfants à Goma, au Congo, aux symptômes de la maladie mpox, le 31 mai 2023.
Cette photo fournie par MSF (Médecins sans frontières) montre des agents de santé sensibilisant les enfants à Goma, au Congo, aux symptômes de la maladie mpox, le 31 mai 2023.

L'épidémie de mpox a touché 39 personnes au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, depuis le début de l'année, sans faire aucun mort, ont annoncé les autorités sanitaires du pays.

"En tout, un total de 39 cas confirmés sur 788 cas suspectés, et aucun mort" ont été dénombré dans 33 des 36 Etats du pays, a déclaré Jide Idris, directeur du Centre nigérian pour le contrôle et la prévention des maladies (NCDC), lors d'une conférence de presse jeudi à Abuja.

La forte augmentation des cas lié à cette épidémie, notamment en Afrique centrale, a poussé l'organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher mercredi son niveau d'alerte le plus élevé au niveau international.

Au total, 38.465 cas de cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160% du nombre des cas en 2024 comparé à l'année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l'agence de santé de l'Union africaine, Africa CDC.

Cette maladie est connue depuis longtemps mais sa résurgence actuelle est liée à l'apparition d'une nouvelle souche, le clade 1b, jugé plus dangereux avec un taux de mortalité estimé à 3,6%.

En République démocratique du Congo (RDC), le pays le plus touché, l'épidémie a fait au moins 548 morts depuis le début de l'année.

Le clade 1b fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.

Le mpox a été diagnostiqué pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type clade 1 (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.

Dans un entretien à la chaîne de télévision nigériane Arise vendredi matin, Odianosen Ehiakhamen, expert mpox au sein du NCDC, a affirmé que, pour l'heure, les cas recensés étaient de type clade 2, "qui a un taux de mortalité assez bas" estimé à 0,1%.

Au Nigeria, le mpox a connu un pic en 2022 avec 762 cas recensés par le NCDC, dont 7 morts. L'année suivante, le nombre de personnes infectées était retombé à 98, dont deux morts.

Le ministère de la santé nigérian a annoncé jeudi demander aux voyageurs se rendant au Nigeria de remplir un formulaire dédié avant leur voyage.

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