"Les gars, calmez le jeu sur les réseaux sociaux, évitez les insultes envers qui que ce soit. Si vous voulez soutenir Juninho (surnom de Neymar pour ses proches depuis son enfance), que ce soit de façon positive", a-t-il affirmé dans un message destiné aux "parças" (potes en portugais) du joueur reproduit par le site de référence Globoesporte.com.
Accusé de simuler de nombreuses fautes, Neymar, 26 ans, remis récemment d'une blessure au pied, a fondu en larmes après avoir marqué dans le temps additionnel le second but de la victoire à l'arraché sur le Costa Rica (2-0), vendredi, à Saint-Pétersbourg.
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Cela lui a valu des moqueries sur les réseaux sociaux et des reproches de la presse brésilienne, qui juge inquiétante une telle fébrilité émotionnelle quatre ans après le fiasco du Mondial-2014 à domicile (humiliation 7-1 en demi-finale contre l'Allemagne).
Samedi, au lendemain du match, plusieurs amis de Neymar ont publié sur Instagram des bordées d'insultes envers des journalistes qui critiquent le joueur du Paris SG, notamment Galvao Bueno, commentateur emblématique de TV Globo, la plus grosse chaîne du pays.
L'un deux, Pedro Lopes, a même publié un message sur le compte du commentateur de 67 ans, suggérant qu'il prenne sa retraite.
Un autre, Gustavo Almeida, a préféré un message de soutien moins offensif: "Seuls ceux qui te connaissent savent les épreuves que tu traverses. Tout va bien se passer. 100% Jesus".
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Dans son message, le père du joueur le plus cher de l'histoire a affirmé que les insultes sur les réseaux sociaux risquaient de "contaminer" son fils et a demandé à ses amis "d'utiliser les armes correctes, comme la foi et les prières".
Peu après le match de vendredi, Neymar lui-même s'était exprimé sur les réseaux sociaux pour tenter de désamorcer les critiques: "Tout le monde sait par où je suis passé pour arriver jusque là. C'étaient des larmes de joie, de dépassement, de force".
Le Brésil joue son troisième match de poule mercredi contre la Serbie, à Moscou, où un nul suffit à qualifier la Seleçao pour les huitièmes.
Avec AFP