L'administration de ce diocèse, qui dépend de celui de Baltimore, a été provisoirement confiée à l'archevêque William Lori, qui devra aussi diriger une enquête sur les allégations portées contre le prélat démissionnaire.
"Mon premier souci va au soutien de prêtres et de fidèles du diocèse de Wheeling-Charleston durant cette période difficile", a commenté Mgr Lori dans un communiqué publié sur le site du diocèse.
"Je promets de mener une enquête approfondie pour rechercher la vérité dans les accusations troublantes formulées contre Mgr Bransfield", a-t-il ajouté. Une ligne téléphonique a également été mise en place pour apporter tout élément utile à l'enquête.
Dans une fiche du site www.bishopaccountability, qui tient des dossiers sur les affaires d'abus sexuels par le clergé dans le monde, d'autres soupçons ont déjà porté sur Mgr Bransfield.
Ordonné prêtre en 1971, il avait commencé sa carrière à Philadelphie avant de partir pour Washington. Il était devenu évêque de Wheeling-Charleston en 2005. En 2012, au cours d'un procès contre des membres du clergé de Philadelphie, Mgr Bransfield avait été accusé d'abus sexuels et d'attouchements sur deux lycéens à la fin des années 1970 ou au début des années 1980.
Mais selon le média américain Catholic News Agency, le prélat avait annoncé en juillet 2012 qu'une victime supposée et un témoin avaient démenti les accusations, tandis qu'une enquête sur d'autres soupçons n'avait rien donné.
Cette nouvelle annonce de démission intervient alors que François s'est entretenu jeudi en milieu de journée dans son palais épiscopal avec le président de la conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, le cardinal Daniel DiNardo, accompagné par son vice-président Mgr José Horacio Gómez et son secrétaire général Mgr Brian Bransfield.
Ce dernier est un cousin du prélat démissionnaire.
Avec AFP